Dans un communiqué, le SYNGOF exprime son inquiétude quant aux risques de fermetures inattendues de maternités pendant la période estivale. Cela est causé par une diminution alarmante du nombre de professionnels de santé travaillant dans ces établissements. Cette situation pourrait avoir des conséquences préjudiciables pour les futures mamans, si les autorités ne prennent pas les mesures nécessaires pour y remédier. Le SYNGOF souligne l’urgence de cette situation. Par ailleurs, le nombre de gynécologues obstétriciens, anesthésistes, pédiatres et sages-femmes diminue continuellement. Cela met en péril la sécurité des patientes.
Le recrutement médical pour garantir des soins de qualité
La précarité des équipes médicales en maternité due à un usage excessif de l’intérim compromet la sécurité des patients. Les postes vacants demeurent nombreux dans les domaines de :
Lire également : Quels sont les types de cancers qu'on peut dépister en Bretagne ?
- La gynécologie-obstétrique
- L’anesthésie-réanimation
- La pédiatrie
En fait, les jeunes praticiens refusent de soutenir cette situation alarmante. Des mesures sont prises par l’administration pour résoudre ce problème. Toutefois, certaines maternités ont dû temporairement suspendre leurs activités faute d’anesthésistes et de gynécologues disponibles.
Pensez à visiter cette page pour voir plus d’actualités hospitalière !
A lire également : 5 raisons pour lesquelles les cosmétiques naturels sont meilleurs pour la peau
Les défis persistants dans les soins périnataux
Selon le SYNGOF, le manque de réorganisation des soins périnataux constitue le principal défi auquel font face les maternités. En effet, cette situation se traduit par des conditions de travail difficiles et peu attrayantes dans plusieurs domaines. Il s’agit de la gynécologie-obstétrique, de la pédiatrie, de l’anesthésie-réanimation et de la maïeutique.
Cela incite de nombreux professionnels à quitter les services de naissance. Par ailleurs, il est préoccupant de constater que la moitié des chefs de clinique en gynécologie-obstétrique abandonnent immédiatement la garde obstétrique. Les sages-femmes sont nombreuses. Toutefois, elles se détournent rapidement des services de naissance pour privilégier une pratique libérale sans garde.
Malgré les appels répétés des professionnels de la santé, les discussions sur la réforme de l’organisation des soins périnataux ont été interrompues par la pandémie de Covid-19. Aussi, elles n’ont pas repris depuis.
Face à cette situation, le SYNGOF demande instamment aux responsables politiques et de santé d’agir rapidement. L’objectif consiste à attirer davantage de professionnels dans les salles de naissance afin d’assurer la sécurité des soins.
Les prochains mois s’annoncent difficiles dans de nombreuses régions. De plus, les défis estivaux amplifient les difficultés existantes. Il s’agit d’une urgence, le moment est venu de mettre en place des mesures efficaces pour garantir la durabilité et la sécurité des maternités.
En conclusion, l’alerte du SYNGOF met en évidence les risques de fermetures inattendues de maternités cet été. Cette situation est en raison de la diminution du nombre de professionnels de santé. Le recrutement médical et la réorganisation des soins périnataux sont des initiatives importantes pour assurer la sécurité des soins. En outre, des mesures urgentes sont nécessaires pour garantir la durabilité et la sécurité des maternités.